Le mercredi 14 avril dernier, Hervé GUICHEMERRE, agriculteur FARRE à Pomarez depuis 2000, a participé à une démonstration de l’utilisation du strip-till organisée par la Chambre d’Agriculture des Landes et la FDCUMA (membres de FARRE 40).
Cette démonstration s’est déroulée à Coudures sur l’exploitation bio d’un jeune agriculteur dans le cadre de la convention Agriculture et Environnement signée avec le Conseil Général.
Pour cette démonstration, un couvert de trèfle blanc avait été semé dans le maïs en juin 2009 lors du dernier passage de la bineuse. Ce couvert, très bien développé au printemps 2010, avait été girobroyé, non pas pour le détruire mais pour le freiné. Celui-ci servira ultérieurement à couvrir le sol et constituera ainsi une barrière aux adventices et un capteur d’azote. Le maïs est ensuite semé au strip-till puis désherbé de façon thermique au stade 3 feuilles.
Hervé GUICHEMERRE, propriétaire du strip-till utilisé pour l’essai, a profité de cette démonstration pour témoigner de son expérience. Depuis 10 ans, Hervé ne laboure plus sur son exploitation. Par cette technique, il sème son maïs en perturbant le moins possible le sol. Ce qui est le ''leitmotiv'' de son mode de production.
De plus avec cet outil, il travaille à puissance égale sur une grande largeur, ce qui lui permet d'aller plus vite et donc d'économiser du carburant, autre atout non négligeable pour Hervé qui cherche à limiter au maximum sa consommation de fuel.
Hervé a également constaté qu’en créant un environnement favorable en terme de température et d’humidité, la technique du strip-till assure une germination plus précoce du maïs. Au final, cela lui permet de récolter un maïs plus sec et de réaliser une fois de plus des économies au moment du séchage de sa récolte. Mais la technique a bien d’autres avantages. Ainsi, en ameublissant uniquement la ligne de semis, elle permet de limiter, voir supprimer, la germination des adventices entre les rangs tout en créant dans cette zone un stockage de l’eau.
Enfin, du fait de ne travailler que des petites bandes de terre entre lesquelles un couvert est maintenu, le strip-till empêche le lessivage du sol et son érosion. En décompactant également le sol sans le retourner, cette technique permet de laisser la matière organique en surface. Celle-ci peut alors continuer son cycle aérobie et se transformer en azote utilisable par la plante.
Un grand remerciement à Hervé GUICHEMERRE pour son implication dans la mise en place de cette technique respectueuse de l’environnement et dans la communication de son expérience auprès d’autres exploitants.
Suite à cette démonstration, Hervé a été sollicité pour 2 autres démonstrations : une sur le canton de GAREIN et l’autre sur le canton de MORLAAS.
Cette démonstration s’est déroulée à Coudures sur l’exploitation bio d’un jeune agriculteur dans le cadre de la convention Agriculture et Environnement signée avec le Conseil Général.
Pour cette démonstration, un couvert de trèfle blanc avait été semé dans le maïs en juin 2009 lors du dernier passage de la bineuse. Ce couvert, très bien développé au printemps 2010, avait été girobroyé, non pas pour le détruire mais pour le freiné. Celui-ci servira ultérieurement à couvrir le sol et constituera ainsi une barrière aux adventices et un capteur d’azote. Le maïs est ensuite semé au strip-till puis désherbé de façon thermique au stade 3 feuilles.
Hervé GUICHEMERRE, propriétaire du strip-till utilisé pour l’essai, a profité de cette démonstration pour témoigner de son expérience. Depuis 10 ans, Hervé ne laboure plus sur son exploitation. Par cette technique, il sème son maïs en perturbant le moins possible le sol. Ce qui est le ''leitmotiv'' de son mode de production.
De plus avec cet outil, il travaille à puissance égale sur une grande largeur, ce qui lui permet d'aller plus vite et donc d'économiser du carburant, autre atout non négligeable pour Hervé qui cherche à limiter au maximum sa consommation de fuel.
Hervé a également constaté qu’en créant un environnement favorable en terme de température et d’humidité, la technique du strip-till assure une germination plus précoce du maïs. Au final, cela lui permet de récolter un maïs plus sec et de réaliser une fois de plus des économies au moment du séchage de sa récolte. Mais la technique a bien d’autres avantages. Ainsi, en ameublissant uniquement la ligne de semis, elle permet de limiter, voir supprimer, la germination des adventices entre les rangs tout en créant dans cette zone un stockage de l’eau.
Enfin, du fait de ne travailler que des petites bandes de terre entre lesquelles un couvert est maintenu, le strip-till empêche le lessivage du sol et son érosion. En décompactant également le sol sans le retourner, cette technique permet de laisser la matière organique en surface. Celle-ci peut alors continuer son cycle aérobie et se transformer en azote utilisable par la plante.
Un grand remerciement à Hervé GUICHEMERRE pour son implication dans la mise en place de cette technique respectueuse de l’environnement et dans la communication de son expérience auprès d’autres exploitants.
Suite à cette démonstration, Hervé a été sollicité pour 2 autres démonstrations : une sur le canton de GAREIN et l’autre sur le canton de MORLAAS.
Ce petit montage illustre l’après midi organisée par la Chambre d’Agriculture des Landes et la FDCUMA
Le strip-till qu’est ce que c’est ?
Le terme strip-till désigne à la fois une technique importée d’Amérique du Nord et l’outil de travail approprié. Cet outil permet de travailler sur une profondeur variable de 5 à 25 cm une bande de terre de 15 à 20 cm de large dans laquelle les semences seront positionnées ultérieurement.
Le principe repose sur une dent permettant d’ouvrir et d’éclater le sol. Sur l’outil d’Hervé, cette dent est couplée à un épandeur d’engrais permettant de localiser un engrais starter sous forme de poudre d’os à raison de 200 à 300 kg d’azote/ ha. L’engrais est ainsi placé sous la graine, ce qui l’oblige à enfouir ses racines plus profondément.
A la suite de cette dent est placé un double train de disques gaufrés, afin de préparer le lit de semence, et des rouleaux cylindriques pour garder une profondeur de travail constante.
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